11 janvier 2009
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12:47
Après le repas de réveillon que nous avons passé dans un restaurant à Neuquén,
nous prenons le car et nous nous dirigeons vers Puerto Madryn pour 650 km de trajet. Cette option a été choisie par les organisateurs du fait des faiblesses dans les liaisons aériennes dans cette
région et qu'il n'y a rien à voir dans le paysage, que la steppe monotone. Ca ne m'arrange pas, car je ne dors pas ailleurs que dans un lit et j'ai pu constater en effet, qu'il n'y a rien à voir
! Quand on quitte la grande route, il n'y a que des pistes.
Arrivée à l'hôtel pour un petit déjeuner et direction la péninsule Valdés, où sont situées des grandes réserves d'animaux marins. Évidemment, les animaux sont libres, ce sont les humains qui sont parqués. Nous suivons notre guide d'origine galloise, Andres, jovial, drôle et une mine de renseignements. Dans la région, il y a beaucoup de Gallois qui ont fui l'oppression anglaise dans les années 1860 et qui ont fondé des colonies (Trelew, Rawson, Gaiman).
C'est la pleine saison pour observer les phoques et les otaries, qui sont en période de reproduction.
D'abord, nous voyons le phoque ou éléphant de mer (Mirouga leonina) qui doit son nom à la trompe du mâle et à sa taille importante (jusqu'à 5 m et 3 à 4 tonnes). Les mâles arrivent fin août sur la péninsule Valdés et prennent possession d'un morceau de plage. Les femelles arrivent un mois plus tard et mettent bas le petit qui a été conçu l'année d'avant (11 mois de gestation). Les femelles reviennent toujours sur la même plage mais pas les mâles, ce qui évite les problèmes de consanguinité. A la naissance, le petit pèse 40 kg, sa mère le nourrit pendant 1 mois, puis il se débrouille. Après le sevrage, les femelles s'accouplent. Pendant les périodes d'accouplement, les mâles ne se nourrissent pas car il faut surveiller le harem pour éviter que des petits jeunes viennent en profiter quand ils ne sont pas là. Après la mue fin décembre, les phoques se rendront en mer pour se nourrir jusqu'au mois d'août suivant. Ce sont de remarquables plongeurs (jusqu'à 1200 m de profondeur et 2 heures d'apnée).



L'otarie ou lion de mer (Otaria flavescens) est présente toute
l'année sur la péninsule Valdés. Les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles et se distinguent par leur crinière. Ils livrent des batailles acharnées pour le contrôle de leur harem de
quelques femelles. Les petits naissent fin décembre et sont allaités pendant 3 mois mais au bout de quelques mois, leur alimentation est mixte : lait, poissons, invertébrés.


Vous pouvez voir sur les films les différences de locomotion entre les
deux espèces.
Le phoque, éléphant de mer, rampe sur le ventre ...
L'otarie, lion de mer se dandine sur ses pattes, transformées en nageoires.
Les deux espèces sont la proie de l'orque qui se jette sur la plage pour attraper un phoque ou une otarie et profite des vagues pour repartir dans la mer avec sa proie. Il ne doit pas se louper !
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Arrivée à l'hôtel pour un petit déjeuner et direction la péninsule Valdés, où sont situées des grandes réserves d'animaux marins. Évidemment, les animaux sont libres, ce sont les humains qui sont parqués. Nous suivons notre guide d'origine galloise, Andres, jovial, drôle et une mine de renseignements. Dans la région, il y a beaucoup de Gallois qui ont fui l'oppression anglaise dans les années 1860 et qui ont fondé des colonies (Trelew, Rawson, Gaiman).
C'est la pleine saison pour observer les phoques et les otaries, qui sont en période de reproduction.
D'abord, nous voyons le phoque ou éléphant de mer (Mirouga leonina) qui doit son nom à la trompe du mâle et à sa taille importante (jusqu'à 5 m et 3 à 4 tonnes). Les mâles arrivent fin août sur la péninsule Valdés et prennent possession d'un morceau de plage. Les femelles arrivent un mois plus tard et mettent bas le petit qui a été conçu l'année d'avant (11 mois de gestation). Les femelles reviennent toujours sur la même plage mais pas les mâles, ce qui évite les problèmes de consanguinité. A la naissance, le petit pèse 40 kg, sa mère le nourrit pendant 1 mois, puis il se débrouille. Après le sevrage, les femelles s'accouplent. Pendant les périodes d'accouplement, les mâles ne se nourrissent pas car il faut surveiller le harem pour éviter que des petits jeunes viennent en profiter quand ils ne sont pas là. Après la mue fin décembre, les phoques se rendront en mer pour se nourrir jusqu'au mois d'août suivant. Ce sont de remarquables plongeurs (jusqu'à 1200 m de profondeur et 2 heures d'apnée).







Le phoque, éléphant de mer, rampe sur le ventre ...
L'otarie, lion de mer se dandine sur ses pattes, transformées en nageoires.
Les deux espèces sont la proie de l'orque qui se jette sur la plage pour attraper un phoque ou une otarie et profite des vagues pour repartir dans la mer avec sa proie. Il ne doit pas se louper !

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